Cheveux qui tombent quand je passe la main : les causes insoupçonnées

Lorsque les cheveux tombent à chaque passage de la main, cela peut susciter une véritable inquiétude. De nombreux facteurs, souvent ignorés, peuvent en être la cause. Le stress, par exemple, est un coupable silencieux qui affecte le cuir chevelu plus qu’on ne le pense. Les chocs émotionnels ou une période prolongée de tension peuvent déclencher une chute de cheveux diffuse.

En plus du stress, des carences nutritionnelles jouent un rôle clé. Une alimentation pauvre en vitamines et minéraux essentiels, tels que le fer, le zinc et les vitamines du groupe B, affaiblit les follicules pileux. Certains médicaments ou traitements médicaux peuvent aussi provoquer une perte capillaire inattendue.

A lire également : Âge minimum pour festivals en France : accès et restrictions pour mineurs

Les causes hormonales de la chute de cheveux

Les hormones jouent un rôle central dans la santé capillaire. Les fluctuations hormonales, notamment celles liées à la thyroïde, peuvent provoquer une chute de cheveux significative. L’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie affectent directement le cycle de croissance des cheveux.

Les déséquilibres hormonaux ne se limitent pas à la thyroïde. La ménopause, la grossesse et le post-partum sont des périodes critiques pour les femmes. La baisse des niveaux d’œstrogènes après l’accouchement, par exemple, entraîne souvent une chute de cheveux temporaire mais intense.

A lire aussi : Toutes vos solutions optiques sur mesure disponibles en ligne

Les contraceptifs hormonaux sont aussi à considérer. Les pilules contraceptives modifient les niveaux hormonaux et peuvent provoquer une perte de cheveux chez certaines femmes sensibles. Le changement ou l’arrêt de ces contraceptifs peut aggraver la situation.

Chez les hommes, la chute de cheveux hormonale est souvent due à la dihydrotestostérone (DHT). Ce dérivé de la testostérone est l’un des principaux responsables de la calvitie masculine. L’augmentation des niveaux de DHT entraîne une miniaturisation des follicules pileux, rendant les cheveux plus fins et plus susceptibles de tomber.

• Hypothyroïdie et hyperthyroïdie
• Ménopause, grossesse et post-partum
• Contraceptifs hormonaux
• Dihydrotestostérone (DHT)

Les traitements hormonaux, tels que ceux utilisés pour la thérapie de substitution hormonale ou pour certaines conditions médicales, peuvent aussi déclencher une chute de cheveux. Les patients sous traitement doivent rester vigilants et consulter leur médecin en cas de chute anormale.

Le rôle du stress et des chocs émotionnels

Le stress chronique et les chocs émotionnels figurent parmi les causes sous-estimées de la chute de cheveux. Le stress, qu’il soit lié au travail, à la vie personnelle ou à des événements traumatisants, affecte directement la santé capillaire.

Lors de périodes de stress intense, le corps libère des hormones comme le cortisol. Ce dernier interfère avec le cycle de croissance des cheveux, conduisant à une chute excessive. Le terme médical pour ce phénomène est effluvium télogène. Il se manifeste souvent par une chute de cheveux diffuse sur tout le cuir chevelu.

Les effets du stress sur les cheveux

• Effluvium télogène : chute de cheveux diffuse due au stress.
• Activation des réponses inflammatoires : peut endommager les follicules pileux.
• Augmentation du cortisol : perturbe le cycle capillaire.

Les chocs émotionnels, comme la perte d’un proche ou un divorce, peuvent aussi déclencher une chute de cheveux. Ces événements bouleversants provoquent des déséquilibres hormonaux et des réponses inflammatoires qui perturbent les follicules pileux.

La gestion du stress et des chocs émotionnels est donc essentielle pour maintenir une chevelure saine. Techniques de relaxation, thérapies cognitives et activités physiques peuvent aider à réduire le stress et à prévenir la chute de cheveux.

Impact des habitudes capillaires et des produits utilisés

Les habitudes capillaires et les produits utilisés quotidiennement jouent un rôle déterminant dans la santé des cheveux. L’utilisation excessive de produits chimiques, tels que les colorations, les défrisants et les permanentes, peut affaiblir la fibre capillaire et entraîner une chute des cheveux. Ces produits contiennent souvent des substances agressives comme l’ammoniaque et le peroxyde d’hydrogène qui endommagent les cuticules des cheveux.

Habitudes capillaires à risque

• Utilisation fréquente de la chaleur : sèche-cheveux, fers à lisser et à friser. La chaleur excessive fragilise les cheveux et les rend plus susceptibles de tomber.
• Coiffures serrées : tresses, chignons et queues de cheval. Elles exercent une tension continue sur le cuir chevelu, provoquant ce que l’on appelle une alopécie de traction.
• Brossage excessif : peut abîmer la fibre capillaire, surtout si les cheveux sont mouillés.

Produits capillaires à éviter

• Shampoings contenant des sulfates : ces agents nettoyants puissants peuvent dessécher le cuir chevelu et les cheveux, provoquant des irritations et des chutes.
• Produits à base de silicone : ils créent une barrière autour des cheveux, empêchant les nutriments de les atteindre et pouvant causer une accumulation nocive sur le cuir chevelu.
• Sprays et gels à fixation forte : contiennent souvent de l’alcool, qui assèche les cheveux et peut provoquer leur casse.

La protection des cheveux passe par des soins adaptés et une attention particulière aux produits utilisés. Privilégiez des soins doux, sans sulfates ni silicones, et évitez les coiffures trop serrées pour préserver la santé de votre chevelure.

Quand consulter un professionnel de la santé capillaire

Dans certains cas, la perte de cheveux peut être le signe d’un problème de santé sous-jacent nécessitant une consultation spécialisée. Une perte de cheveux excessive, persistante ou accompagnée de symptômes supplémentaires peut indiquer une condition médicale qui requiert une attention immédiate.

Signes nécessitant une consultation

• Perte de cheveux soudaine et massive : une chute soudaine et importante des cheveux peut être le symptôme d’une maladie auto-immune telle que l’alopécie areata.
• Zones dégarnies ou plaques chauves : l’apparition de zones dégarnies ou de plaques chauves sur le cuir chevelu peut révéler une alopécie cicatricielle, où les follicules pileux sont endommagés de manière irréversible.
• Irritations, démangeaisons ou infections du cuir chevelu : des signes d’irritation, de démangeaison ou d’infection peuvent accompagner certaines conditions dermatologiques comme le psoriasis ou la dermatite séborrhéique.
• Perte de cheveux associée à d’autres symptômes physiques : fatigue, perte de poids ou modifications hormonales peuvent révéler des déséquilibres endocriniens ou des carences nutritionnelles.

Professionnels à consulter

• Dermatologue : spécialiste des maladies de la peau et des cheveux, capable de diagnostiquer et traiter diverses formes d’alopécie.
• Trichologue : expert en santé capillaire, formé pour évaluer et traiter les troubles du cuir chevelu et des cheveux.
• Endocrinologue : en cas de suspicion de troubles hormonaux affectant la croissance des cheveux.