Quelles sont les grandes familles de l’assurance en France ?
Difficile à définir, mais à l’avant-garde des changements dans le secteur, l’assurance affinité est un domaine d’analyse encore peu utilisé. Le Cercle Lab est l’un des rares cabinets d’analyse à étudier ce sujet. Retour sur la première édition de son livre blanc sur l’assurance affinité, publié fin 2019, qui interroge les perspectives du secteur.
L’assurance affinité reste l’un des domaines aveugles du secteur de l’assurance. En fait, la plupart des sous-secteurs de l’assurance sont très définis. Et donc, il est étudié régulièrement, à l’aide de chiffres fiables. Mais l’assurance affinité manque à la fois d’une définition stricte et d’une analyse systématique. Le Laboratoire Cercle s’est donné pour mission d’analyser l’état et les perspectives du secteur.
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Le marché de l’assurance affinité pèse 3 745 milliards d’euros en France
Le Cercle Lab était initialement basé sur la définition de la Fédération des garanties et assurances affinitaires (FG2A), pour laquelle « toute garantie d’assurance, d’assistance ou de service distribuée par un distributeur non assureur et autre que le motif principal d’achat du client est considérée comme une affinité ». L’entreprise a ensuite séparé le secteur en trois grandes familles : les opérateurs téléphoniques, l’assurance bancaire et la distribution de masse. Le Cercle Lab a ensuite estimé le chiffre total de l’assurance affinité en France à 3 745 milliards d’euros. Y compris 428 millions pour les opérateurs mobiles, 597 millions pour les assureurs bancaires et 2,72 milliards pour les grands détaillants.
Pour les opérateurs de téléphonie mobile, le taux d’équipement est le taux moyen dans l’assurance l’affinité varie entre 10 et 30 % sur les réseaux physiques. Mais elle a augmenté de 40 à 50% pour les smartphones les plus chers (iPhone, Samsung haut de gamme). Dans les assureurs bancaires, entre 90 et 100 % des clients assurent leurs cartes bancaires. Dans les grandes surfaces, les extensions de garantie ont un taux d’investissement moyen de 8 %. Mais elle dépasse 35 % pour les gros appareils et les grands écrans de télévision.
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Vers la stagnation ou la reprise grâce au numérique ?
En termes de perspectives, les opérateurs de téléphonie mobile ont des nuances. Il est vrai que la hausse du prix des smartphones a permis une croissance du chiffre d’affaires de 10% par an ces dernières années pour l’assurance affinité. Mais, dans le même temps, le marché a atteint sa maturité et le commerce électronique et le commerce de détail de masse sont de plus en plus en concurrence avec les opérateurs de vente de téléphones. intelligent.
Dans les assureurs bancaires et les grands détaillants, le marché de l’assurance affinité a tendance à stagner. Entre concurrence et volatilité des partenaires, « les heures de gloire nous durent », selon un acteur du secteur. Cependant, il existe toujours une forte réserve de croissance. La grande majorité des contrats d’assurance affinité sont conclus en magasin. Le commerce électronique et les ventes en ligne génèrent rarement ce type d’assurance. Les acteurs du secteur doivent donc concentrer leurs efforts sur le numérique afin de soutenir leur croissance.
L’amélioration de la satisfaction client devrait les aider à atteindre cet objectif. Alors que le taux de sinistres en assurance affinité a toujours dépassé celui des autres secteurs d’assurance, il a atteint la moyenne de l’année dernière. Preuve d’une nette amélioration de l’expérience client chez les spécialistes des affinités.